
Marché immobilier au Québec : ce qu’il faut retenir en ce début septembre 2025
La rentrée n’a pas ralenti le marché immobilier au Québec. Bien au contraire, les chiffres publiés au cours des derniers jours montrent un marché encore très actif, surtout dans certains segments. Voici un résumé des faits saillants pour mieux comprendre l’évolution actuelle.
Les plex volent la vedette à Québec
Dans la région métropolitaine de Québec, les immeubles de 2 à 5 logements (plex) connaissent une véritable envolée.
Les ventes ont bondi de 61 %, avec 82 transactions conclues en un mois.
Ce dynamisme reflète l’intérêt croissant des investisseurs et des acheteurs qui voient dans les plex une façon de combiner logement et revenus locatifs.
Pendant ce temps, les ventes de maisons unifamiliales progressent de 6 %, alors que les copropriétés subissent un repli de 14 %, une première baisse notable depuis plus de deux ans.
Un marché globalement en croissance
Selon le plus récent bilan de Centris, couvrant le deuxième trimestre de 2025 :
On a enregistré près de 29 000 transactions résidentielles au Québec, une hausse de 11 % par rapport à 2024.
Les prix continuent leur ascension :
Maisons unifamiliales : 500 000 $ (+11 %)
Copropriétés : 399 900 $ (+6 %)
Plex : 675 000 $ (+12 %)
Ces données confirment que, malgré un contexte économique incertain, le marché immobilier québécois reste solide et dynamique.
Des prix toujours en hausse
Si l’on se réfère aux statistiques du mois de juillet :
Le prix moyen d’une propriété au Québec atteignait 531 100 $, en hausse de près de 10 % en un an.
Les unifamiliales se situaient autour de 600 500 $, les maisons en rangée et multiplex à 581 200 $, et les condos à 406 800 $.
Le ratio ventes/nouvelles inscriptions, de l’ordre de 75 %, confirme encore une fois que nous sommes dans un marché de vendeurs.
Trois enjeux à surveiller
Lors du Forum immobilier résidentiel 2025, les experts ont identifié trois tendances qui influenceront le marché dans les prochains mois :
Le pouvoir d’achat des ménages, fortement lié à l’évolution des taux d’intérêt et de l’inflation.
Les nouvelles formes d’habitation, qui se développent avec l’évolution des modes de vie et des besoins.
Les enjeux juridiques liés aux inspections et aux promesses d’achat, un sujet de plus en plus fréquent dans les transactions.
En résumé
Le marché immobilier québécois demeure très compétitif en ce début septembre. Les vendeurs profitent d’un contexte favorable, tandis que les acheteurs doivent redoubler de préparation, surtout dans les secteurs où la demande dépasse largement l’offre.
👉 Que vous songiez à acheter ou à vendre cet automne, il est plus important que jamais de bien planifier votre stratégie.